Avant la téléphonie mobile en janvier 1991 : Pr Bernard VEYRET - Etudes expérimentales portant sur les actions biologiques des radio-fréquences

Communication effectuée dans le cadre de la journée thématique du 25 janvier 1991 à Paris (Faculté de Jussieu).



Source : http://depris.cephes.free.fr/archives/veyret1991/

"Ce document présente un excellent résumé des effets biologiques des radio-fréquences connus dès 1991.

Les téléphones portables et les antennes-relais n'existaient pas à l'époque de la publication de cette étude. Les effets spécifiques aux technologies "portables" n'y sont donc pas exposés mais on pourra constater que les effets décrits pour des types d'ondes proches attestent d'effets similaires à ceux qui provoquent les récriminations des usagers des téléphones portables et des riverains des antennes-relais de téléphonie mobile (notamment un effet global de stress physiologique).

On remarquera par ailleurs que ce document n'est absolument pas dubitatif contrairement au discours de type "on ne sait pas", "il faut faire des études complémentaires", "on n'a pas assez de recul" etc.. que tient désormais le professeur Bernard VEYRET lors des conférences (...)"

Daniel DEPRIS
Consultant et expert indépendant

Président du C.E.P.H.E.S.
http://depris.cephes.free.fr
Comité Européen pour la Protection de l’Habitat, de l’Environnement et de la Santé.

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NB : Bernard Veyret a été Président du groupe d’expert du rapport d'expertise de l'AFSSE 'Téléphonie mobile et santé' publié en 2005, publiquement discrédité par son propre président, M. Paillotin (voir : http://www.robindestoits.org/Colloque-au-Senat-sur-l-expertise-de-l-AFSSE-et-les-risques-sanitaires-de-la-telephonie-mobile-14-10-2005_a173.html. Un rapport de l'IGAS / IGE en 2006 a d'ailleurs mis en évidence des liens directs et indirects entre certains membres du groupe de travail (dont Bernard Veyret) et des opérateurs de téléphonie mobile. Voir : Un rapport de l'IGAS et de l'IGE met en cause l'indépendance des experts de l'AFSSE - 2006

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M. Veyret expose dans ce document (voir pièce-jointe) :

- les "EXPERIENCES LIEES A L'ENVIRONNEMENT" concernant les effets biologiques des radiofréquences "au dessous du seuil thermique" :

« (...) Lai et coll. s'intéressent depuis plusieurs années à l'influence de micro-ondes pulsées (2,45 GHz PW, pulse de 2 as, 800 pps) sur le système nerveux central du rat. L'effet observé est distinct de l'effet acoustique bien connu et la puissance (0,6 W/kg) se situe au dessous du seuil thermique. L'observation principale correspond à une diminution très nette de la capture de la choline dans l'hippocampe. Cet effet a une conséquence très nette sur l'apprentissage des animaux et un même effet sur la mémoire peut être obtenu à l'aide d'un bruit blanc intense. Il s'agit donc d'un effet global de stress.
Vinogradov à Kiev a découvert que des expositions micro-ondes de longue durée chez le rat (2,375 GHz, 50-500 aW/cm2, 30 jours, 7 h/j), provoquaient une modification de la stucture antigénique des protéines du cerveau et déclenchaient par là un processus auto-immun. »

veyret1991.pdf  (42.18 Ko)


Robin Des Toits
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