En terme de seuil maximum de puissance d'émission, l'association Robin des toits estime que « les normes actuelles ne correspondent plus à rien. Elles ont été établies en fonction d'une vieille " recommandation " qui remonte aux années 90. Le Conseil de l'Europe a d'ailleurs demandé à ce que l'on revienne dessus. » Prenant pour exemple le cas des antennes relais, l'association pense que ce n'est d'ailleurs pas tant la puissance d'émission des installations qu'il faudrait prendre en compte que le niveau d'exposition des personnes qui se trouvent à proximité. « Il faut prendre le problème à l'envers. Il est par ailleurs parfaitement possible de faire fonctionner des systèmes avec des intensités cent fois moins fortes que celles en vigueur aujourd'hui. Pour le prouver, nous souhaitons pouvoir mener des expérimentations dans le cadre du comité opérationnel qui a été mis en place à l'issue du Grenelle de l'environnement. »
Ph. S.
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2012/02/21/Ondes-les-gens-ont-peur
Améliorer l'information
Au plan local, l'association participe une fois par trimestre à un groupe de concertation qui réunit entre autres des élus, des associations de consommateurs ou de parents d'élèves. « A chaque projet de nouvelle antenne, on enregistre des réactions très vives de la part de la population. Les gens ont peur parce qu'ils estiment que les informations fournies restent floues. Il est urgent d'améliorer cette information, c'est le seul moyen de parvenir à dépasser les clivages actuels. Nous ne sommes pas des passéistes. Nous sommes convaincus que l'on peut concilier technologies actuelles et préservation de la santé des gens, mais il faut se donner les moyens de le faire. »
Ph. S.
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2012/02/21/Ondes-les-gens-ont-peur