VIDÉO: Ma femme a du crédit

le 05/04/2024



UNE SOCIÉTÉ ENTIÈREMENT PLACÉE SOUS SURVEILLANCE

Des caméras dans les rues, une pour deux habitants. 
Des applications sur le téléphone portable qui vous tracent à chacun de vos déplacements et enregistrent tout de vos habitudes de consommation. 
Voilà le quotidien de Lulu et de ses compatriotes, confrontés à cette technologie qui juge leurs vies chaque jour, chaque heure, chaque seconde. 
Lulu est la femme de Sébastien Le Belzic. Journaliste installé à Pékin depuis 2007, il a décidé de filmer son quotidien pour comprendre en quoi cette révolution technologique et sociale impacte la vie de son épouse.

Documentaire en replay sur la chaîne LCP disponible du 4 février 2022 au 31 octobre 2024.
https://lcp.fr/programmes/ma-femme-a-du-credit-98413


Analyse de la délégation des Hautes-Pyrénées
 
Dans cette société (en cours de développement en France) la vie est entièrement régie par les normes, le score et le crédit social. Un contrôle de la population via la maîtrise des données, dans une économie de marché, qui vise à promouvoir les « bonnes pratiques ».
Les habitants, non consultés, vivent-ils cette transformation forcée, brusque, radicale, effrénée … comme un jeu, … comme un « programme de fidélité »,...? Progrès ? Illusion de progrès ?
«Imagine (exercice devenu difficile, mais pas encore impossible en 2022 !) ce que sera le monde dans 20 ans !» La femme de Sébastien finit par envisager que les enfants seront des « robots à look d’humain ». [NDLR : Serait-ce aussi pour cela que d’aucuns ne veulent pas d’enfants ?]
Ce modèle social nous concerne-t-il ? Même dans les démocraties, la pandémie de Covid-19 a provoqué une accélération spectaculaire d’outils de traçage numérique et de surveillance (vidéo-surveillance, biométrie, reconnaissance faciale, drones, …). Nés de la rencontre du développement phénoménal de l’utilisation des ondes électromagnétiques artificielles, des capacités numériques et des doctrines sécuritaires, ces outils (à l’image du « Big Brother » de George ORWELL dans « 1984 », paru en 1949) ne sont plus l’apanage des pays totalitaires. Quel avenir collectif souhaitons-nous construire ?

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