VIDEO : réfutation de l’étude scientifique danoise par des scientifiques : le portable n'est pas disculpé ! - 28/10/2011



Voir le documentaire de la RTBF du 21/10/2011 :

Communiqué_2011_10_28.pdf  (122.25 Ko)
BritishMedicalJournal_2011_10_28.pdf  (132.31 Ko)


Communiqué de Presse Robin des Toits du 28/10/2011 :

L’industrie n’en est pas à son premier coup de pub pour essayer de blanchir la téléphonie mobile.

Cette étude n’est pas inconnue au bataillon : rejetée déjà au mois de Mai dernier par le CIRC, elle a largement été critiquée à l’époque et n’a pas été considérée par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) comme une étude fiable lors du passage en revue des preuves retenues pour la classification en Groupe 2B, comme carcinogène possible, des radiations de la téléphonie mobile, en Mai 2011.

Tout repose sur un résumé fallacieux d’une étude déjà caractérisée par ses biais et ses erreurs, non pas involontaires, mais soigneusement préparés. En effet :

- L’étude porte sur une utilisation à 7 ans seulement, alors que les tumeurs cérébrales ont un temps de latence très long de 15 à 30 ans.

Cette étude classe donc de façon totalement erronée, et en un revers de main qui ne résiste pas à l’analyse, les utilisateurs professionnels ainsi que la majeure partie des souscripteurs personnels dans la catégorie des personnes ne se servant pas d’un téléphone portable.

Comparer ce groupe de soi-disant non utilisateurs revient à construire de toute pièce une population contrôle en tous cas identique à la population contrôlée, ce qui revient à comparer A avec A, et s’étonner qu’il n’y ait aucune différence.

Une manipulation trop évidente de l'opinion

Dens Henshaw, Professeur émérite spécialiste des effets des radiations sur l’homme à l’université de Bristol, considère que « les conclusions de cette étude [sont] sans valeur » ; « [Il y a] des erreurs de classement sur 88% de la population danoise qui s’est servie d’un téléphone portable après 1995. (…) De telles conclusions erronées trompent le public sur les dangers réels de l’exposition à la téléphonie mobile ».

Cette manœuvre, avec celle qui consiste à monter de grandes quantités d’études fallacieuses pour polluer la qualité de la recherche, ne sert à rien d’autre qu’à publier des communiqués de presse prompts à tromper le public avec des conclusions mensongères, flattant un sentiment de réconfort indu, alors que les preuves, utilisées par l’OMS lors de la classification 2B des ondes électromagnétiques sont là, et déjà scientifiquement validées.

Des chercheurs qui se défaussent

Peut-on dire que ces équipes faillissent intégralement à leur métier de chercheur ? Nous constatons néanmoins un semblant de clairvoyance. Les auteurs eux-mêmes soulignent très largement les limites de leur étude, mais continuent dans les gros titres de clamer comme acquis des résultats complètement infondés.

Robin des Toits attend que le "Figaro" mette cette réfutation de l'étude danoise qui "disculpait" le portable en Une pour informer complètement ses lecteurs en toute objectivité...

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Contact presse:
Etienne Cendrier, Porte-Parole
Tél. : 01 40 18 02 81


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Voir également :
- Les experts indépendants condamnent la nouvelle étude Danoise relative au téléphone portable - 20/10/2011

Robin Des Toits
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