Robin des ToitsNos objectifs

Depuis plusieurs années, les technologies émettrices de champs électromagnétiques artificiels envahissent nos univers, nos quotidiens et nos relations. Portables, lignes hautes tensions, antennes-relais, wifi, wimax, baby phones, bluetooth, compteurs communicants etc…. Toutes ces technologies ne sont pas neutres et représentent un véritable danger pour notre santé, celle de nos proches et plus largement pour le vivant tout entier.

Robin des Toits est née de cette prise de conscience et milite depuis sa création pour la sécurité sanitaire dans les technologies émettrices de champs électromagnétiques. Elle a ensuite élargi son champ de préoccupation aux impacts de ces technologies sur l’environnement et sur les droits fondamentaux des citoyens dans une démocratie.
Il ne s’agit pas, à nos yeux, de renoncer à toute technologie mais de repenser l’usage que nous en faisons et les objectifs que nous lui assignons.



Imaginez un monde sans ondes électro-magnétiques artificielles, ou presque. Leurs dangers sont largement reconnus dans l’opinion et par les pouvoirs publics. De ce fait, leur usage est très strictement encadré. Chacun peut choisir d’y être exposé ou pas.
Le nombre de personnes intolérantes à ces ondes, aujourd’hui en augmentation constante et dépassant les 3 millions en France, a nettement régressé. La médecine s’étant penchée sur le problème, les personnes qui en ont encore besoin sont prises en charge et accompagnées.
Des normes strictes, tant dans les installations électriques que dans les technologies de communication, garantissent une très faible exposition.Les technologies qui ne peuvent y satisfaire ont disparu. Devenue électro-consciente, la population s’est largement habituée à ces changements ; "finalement, moins d'écran c'est pas plus mal" peut-on entendre ça et là. Certains espèrent qu’un jour ou l’autre seront mises au point des technologies plus performantes mais sans danger. Dans tous les cas, cependant, les gens ont compris que les progrès de ces technologies ne peuvent plus se faire au détriment de leur santé, de celle de leurs enfants et de l'environnement.
Le numérique n’est utilisé que de manière facultative, et dans la limite de ce que notre planète peut offrir en termes de ressources. Internet est redevenu ce qu’il était quand il s’est ouvert au public, un bien commun au service de tous. Il n’envahit pas les yeux des enfants, les tables d'école, les réunions de famille, la vie des gens. Il n’incite pas à la surconsommation, ne crée pas de besoins, il ne surveille pas, il ne contrôle pas.
Libres. Libres par rapport aux addictions numériques, libres d’accepter ou non la numérisation de notre vie quotidienne, libres d’aller et venir partout sans exposer notre santé (au moins, du fait des cette pollution-là), libres de préserver notre vie privée dans une société où ce droit n’est pas un vain mot. Libres et responsables du bien commun….

La modernité aujourd’hui, ce n’est plus accueillir toutes les innovations techniques qui se présentent sans trop se soucier de leur impact sanitaire, environnemental ou sociétal. Cette attitude pouvait peut-être se comprendre au XIXème siècle mais notre monde a changé. Les enjeux du XXIème siècle ne sont plus ceux de ces temps-là.

Pour nous, être moderne aujourd’hui, c’est sélectionner et rechercher les techniques, existantes ou à venir, qui respectent et renforcent le vivant et nos santés, à la lumière de ce qu’on sait maintenant de leur fragilité. C’est aussi garder à l’esprit qu’un choix technologique n’est jamais neutre, c’est prêter attention aux relations de pouvoir, aux atteintes aux libertés fondamentales qu’il peut favoriser.

Nous sommes aujourd’hui dans la situation de ceux qui avaient pris conscience des ravages du tabac dans les années 60. Il était alors de bon ton de fumer et impensable d’empêcher quiconque de le faire n’importe où. Les industriels du tabac se sont ingéniés à dissimuler au public les dommages auxquels ils l’exposaient. Un jour, ils ont fini par échouer. Aujourd’hui, les choses ont changé, les normes sociales et les lois aussi. Nous respirons mieux dans les lieux publics.

Un monde est possible où les technologies de communication respectent le vivant et nos droits fondamentaux. Nous nous employons à le faire advenir, à notre échelle et dans nos domaines de compétences.

Si cette cause vous touche, rejoignez-nous...