'Ondes de choc' - Le Mag / France 3 Rhône Alpes - 28/03/2009



« C’est dans la région Rhône-Alpes que la population s’est mobilisée pour le retrait des antennes invoquant le principe de précaution (cf. Tassin et Bouygues).

Valence, par la création de la CRIIrem avec Michèle Rivasi, s’élève contre l’implantation intempestive et pourrait devenir «ville test» pour une organisation «raisonnée» des antennes.

A Clermont-Ferrand , des scientifiques expliquent comment leurs recherches de rayonnements sur des plants de tomates, publiées dans des revues officielles et sitôt connues des pouvoirs publics, ont abouti à la «dissolution» du labo et l’arrêt de facto des recherches.

Un installateur d’antennes Bouygues, atteint de leucémie (attribué ou non aux ondes électromagnétiques) raconte comment l’entreprise travaille en interne pour faire circuler «la bonne parole».

La mairie de Lyon explique pourquoi elle a décidé de lancer une campagne de prévention sur les risques liés au portable pour les jeunes. A ce jour, elle est la seule ville de France à l’avoir fait. Le principe de précaution permet à chacun de défendre sa propre cause.

Les études, contradictoires, controversées sont-elles un moyen pour les opérateurs de gagner du temps, puisqu’ils les financent souvent ?

Enfin, alors qu’à Lyon toutes les compétences scientifiques sont réunies pour poser «un diagnostic» sur ce dossier, aucune décision n’est prise.
A Salzburg, en Autriche. Le canton a réuni des compétences similaires. 3.500 scientifiques et médecins ont enquêté, constaté et fait appliquer sans ambigüité le principe de précaution assorti d’adaptations techniques pour les opérateurs. »



Robin Des Toits
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