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Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


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'Confirmation des risques de cancers causés par les micro-ondes' - Dr Mae-Wan Ho (ISIS) - 24/05/2007

Les micro-ondes des émetteurs de téléphone portable sans fil, peuvent être plus nocifs et plus efficaces que les champs électromagnétiques de plus basse fréquence pour le déclenchement des cancers, d’après le Dr. Mae-Wan Ho de l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires (ISIS)



Communiqué de presse de l’Institut ISIS en date du 24/05/2007


Une version entièrement référencée de cet article, intitulé Cancer Risks from Microwaves Confirmed est accessible par les membres d’ISIS sur le site suivant : www.i-sis.org.uk/CRFMC.php

Une version électronique de ce rapport, ou de n'importe quel autre rapport émanant de l’ ISIS, avec toutes les références bibliographiques, peuvent être expédiées sur demande effectuée par messagerie électronique, moyennant une participation de 3,50 £. S’adresser à : report@i-sis.org.uk

Les évidences d’une liaison entre les faibles rayonnements électromagnétiques (EMR) la leucémie et d'autres cancers se sont rapidement accumulées au cours de ces dernières années [1-3] ( Electromagnetic Fields Double Leukemia Risks , Mobile Phones & Cancer , SiS 18; Electromagnetic Fields, Leukaemia and DNA Damage , SiS 24). Déjà, avant la deuxième guerre mondiale, on avait observé de tels effets « non-thermiques » des rayonnements électromagnétiques, dû à des niveaux bien inférieurs à ceux qui sont suffisants pour provoquer tout réchauffement [4] ( Non-Thermal Effects , SiS 17).

Pendant la période de guerre froide, il avait été diagnostiqué quatre fois plus de cas de cancers parmi le personnel de l'ambassade américaine à Moscou, qui avait été secrètement irradié avec des micro-ondes à des niveaux bien inférieurs au seuil fixés dans les directives courantes de l’époque. L'étude de Département d'état des Etats-Unis sur cet épisode a été décrite dans une étude publiée en 1997 [5].

Il s’agissait là des premières évidences des effets non-thermiques des micro-ondes, et beaucoup d'études confirment maintenant les risques élevés de cancers chez des personnes exposées aux micro-ondes des stations relais et des émetteurs de base des téléphones portables, un peu partout dans le monde. De ce point de vue, les micro-ondes ne sont aucunement différentes des rayonnements électromagnétiques dans la gamme des plus basses fréquences ; sauf que les micro-ondes peuvent être bien plus efficaces en favorisant les cancers, ainsi que d'autres maladies [6] ( Drowning in a Sea of Microwaves, the Wi-Fi Revolution , SiS 34) ; [la version en français est intitulée : Nous baignons dans un univers de micro-ondes – La révolution du Wi-Fi].


Une étude, conduite sur une période de dix ans dans une ville allemande, a montré que le risque de cancer avait triplé

En juin 1993, une antenne d'émetteur du système digital GSM a été installée dans la ville méridionale d'Allemagne de Naila et elle est devenue opérationnelle depuis septembre 1993. L'antenne d'émetteur a une puissance de 15dbW (31.6W) par canal dans la gamme des 935 mégahertz. En décembre 1997, une installation d'une autre société a été ajoutée.

Plusieurs médecins habitant à Naila ont décidé de répondre à l'appel de Wolfram König, président de l'agence fédérale pour la radioprotection, afin de collaborer à l’évaluation des risques posés par les rayonnements des téléphones portables. Ils ont effectué une étude pour examiner si les risques de cancer sont plus élevés chez les personnes qui vivent près des antennes d'émetteur [7].

Ils ont constaté que la proportion des nouveaux cas de cancers déclarés était sensiblement plus élevée parmi les personnes qui avaient vécu pendant les dix dernières années à une distance inférieure à 400 mètres de l'emplacement de l'émetteur cellulaire, comparativement à celles qui vivaient au delà de 400 mètres ; les patients sont tombés malades, en moyenne, 8 ans plus tôt. Dans les années 1999-2004, soit cinq ans après que l'émetteur avait été installé et mis en fonctionnement, le risque relatif de déclarer un cancer, avait triplé pour les résidants à moins de 400 m de l'installation, en comparaison des habitants qui vivaient en dehors de ce secteur.

Pour les besoins de cette étude, des secteurs avaient été définis à l’intérieur et à l’extérieur. Le secteur intérieur recouvrait une zone située à une distance de 400 m de l'émetteur ; le secteur externe concernait une zone située à plus de 400 mètres. Dans le secteur intérieur, les émissions additionnelles proviennent des lobes secondaires de l'émetteur. Ainsi, l'intensité de rayonnement était sensiblement réduite dans le secteur externe. La simulation par ordinateur et les mesures effectuées toutes les deux prouvent que le rayonnement dans le secteur intérieur était 100 fois plus élevé en comparaison du rayonnement dans le secteur externe. Les mesures de toutes les stations d'émetteur montrent que l'intensité du rayonnement de la station d'émetteur de téléphone portable dans le secteur intérieur défini à Naila, était plus élevé que les champs électromagnétiques provenant de la radio, de la télévision ou du radar, selon des mesures faites dans des études précédentes.

Les données recueillies sur presque un millier de patients ont concerné près de 90 pour cent des riverains et tous les patients avaient vécu à la même adresse pendant toute la période d'observation de 10 ans. Les différences sociales sont peu importantes ; il n'y a aucune diversité ethnique, ni aucune industrie lourde dans le secteur intérieur ; il ne s’y ni câble à haute tension ni trains électriques. Les âges moyens des résidants sont semblables dans les secteurs intérieurs et externes.

Pour la totalité de la période, de 1994 à 2004, les auteurs ont travaillé à partir du 'rapport de cotes' ou odds ratio, [voir cette expression dans la partie « Définitions et compléments » à la fin de cet article ; par la suite, nous écrirons OR pour odds ratio].

Il a été constaté que l’OR observé pour déclencher un cancer était de 2,35 dans le secteur intérieur qui était fortement exposé au rayonnement, comparativement au secteur externe.

L'âge moyen au moment du déclenchement d’un cancer était de 64,1 ans dans le secteur intérieur, tandis qu’il était de 72,6 ans dans le secteur extérieur, soit une différence de 8.5 ans entre les deux secteurs. Pour l'Allemagne dans son ensemble, l’âge moyen pour développer un cancer est en moyenne de 66,5 ans, ou encore 66 ans chez les hommes et 67 ans chez les femmes.

Les nouveaux cas de cancer ont montré une valeur constante annuelle élevée. Considérant seulement les 5 premières années, il n'y avait pas de plus grand risque significatif de déclarer un cancer dans le secteur intérieur. Cependant, pour la période s’étalant de 1999 à 2004, l’OR pour présenter un cancer était de 3,38 dans le secteur intérieur, en comparaison avec le secteur externe. Le cancer du sein arrivait en tête de liste, avec un âge moyen de 50,8 ans, comparé à 69,9 ans dans le secteur externe ; mais le taux d’apparition de tous les cancers de la prostate, du pancréas, du système digestif, du poumon et de sang, ainsi que le mélanome de la peau, a été augmenté.


Les risques de cancers sont multipliés par quatre en Israël

Des chercheurs de l'Université de Tel Aviv, en Israël, ont comparé 622 personnes qui avaient vécu près d'une station d'émetteur de téléphone cellulaire pendant 3 à 7 années et qui étaient les patients d'une clinique de santé dans la cité de Netanya, à 1.222 patients qui servaient de témoins et qui avaient bénéficié des services médicaux dans une clinique située à proximité, avec un environnement très semblable, quant aux caractéristiques d’occupation et de lieu de travail [8]. L'exposition au rayonnement du téléphone portable avait commencé un an avant le début de l'étude.

L'émetteur de téléphone cellulaire entra en service en juillet 1996 et les patients reçus dans la première clinique de santé, vivaient à l’intérieur d’un demi-cercle d’un rayon de 350 m de l'émetteur. L'antenne a une puissance maximum totale de transmission de 1. 500 W à 850 mégahertz, avec une modulation de 50 hertz. La densité de puissance mesurée, tout comme celle qui avait été prédite dans tout le secteur exposé, étaient bien en dessous de 5,3 mW/m2, et par conséquent bien inférieures à celles qui sont indiquées dans les directives du moment.

Il y eu 8 cas de différents types de cancer qui furent diagnostiqués au cours d’une période d’un an (s’étalant de juillet 1997 à juin 1998) : 3 cas de cancer du sein et un cas de cancer ovarien, de cancer de poumon, de la maladie de Hodgkin (cancer du système lymphatique), d'ostéome ostéoïde (tumeur des os) et de cancer de rein. Ceci est à comparer avec 31 cas de cancers divers pour 10.000 chaque année dans la population générale en Israël, et 2 pour 1.222 dans la population prise comme témoin dans la clinique voisine.

Le risque relatif de développer un cancer était de 4,15 pour ceux qui vivaient près de l'émetteur de téléphone cellulaire, comparativement à la population entière de l’état d’Israël. Comme sept cas de cancer sur huit concernaient des femmes, les taux relatifs de cancer pour des femmes étaient de 10,5 pour celles qui vivaient près de la station d'émission et 0,6 pour les témoins concernés dans toute la ville de Netanya.

Un an après la fin de l'étude épidémiologique, 8 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués dans le secteur exposé aux micro-ondes et deux dans la zone qui avait servi de témoin.


L’utilisation de téléphone cellulaire ou portable en Suède

La Suède a une longue histoire d'utilisation du téléphone portable avec une population relativement uniforme, qui est idéale pour étudier les impacts sur la santé de l'exposition aux rayonnements électromagnétiques.

Des téléphones analogiques ou portables fonctionnant à 450 mégahertz ont été présentés en Suède en 1981 et ils ont été seulement utilisés au début dans les voitures avec une antenne fixe à l’extérieur. Les téléphones portables analogiques de 450 mégahertz ont été présentés en 1984, et les téléphones analogiques de 900 mégahertz ont été mis en service entre 1986 et 2000 [9].

Le système numérique GSM (système global pour la communication mobile) a débuté en 1991 et il s’est intensifié brusquement au cours de ces dernières années pour devenir le type de téléphone le plus commun. Ce système emploie des mégahertz à deux bandes, 900 et 1800. À partir de 2003, la troisième génération des téléphones portables, 3G ou UMTS (système mobile universel de télécommunication) a commencé à fonctionner en Suède à 1.900 mégahertz.

Les téléphones sans fil d'ordinateur de bureau dépendent également de la technologie sans fil. Le système analogique de 800-900 mégahertz a été présenté en 1988 et les téléphones sans fil numériques (DECT), qui fonctionnent à 1900 mégahertz, ont été mis en service depuis 1991.

Les Autorités Nordiques de Radioprotection, tout comme le Bureau suédois de travail sur l’environnement, recommandent des dispositifs 'mains libres' pour les employés, mais très peu de lieux de travail les offrent.

Aujourd'hui en Suède, presque chaque personne a un téléphone portable et le pays est très probablement saturé avec des émetteurs de téléphone portable. L'utilisation des téléphones cellulaires et sans fil a augmenté nettement pendant la décennie passée, et, dans le même temps, se sont manifestées les inquiétudes à propos des impacts sur la santé qui résultent de l'exposition aux micro-ondes, le cerveau étant l'organe qui est principalement touché.


Une augmentation des risques des tumeurs du cerveau

Depuis la dernière moitié des années 1990, les chercheurs cancérologues qui travaillent à l'Université d'Örebro, en Suède, ont effectué six études spécifiques : trois sur des tumeurs du cerveau, une sur les tumeurs des glandes salivaires, une sur le lymphome non-hodgkinien et une sur le cancer des testicules. Le niveau d'exposition a été évalué par les questionnaires gérés par les intéressés [9].

Les résultats ont montré que le critère OR pour le neurome acoustique (une tumeur non-maligne du nerf auditif) était de 2,9 pour les téléphones cellulaires analogiques et de 1,5 pour les téléphones cellulaires numériques et les téléphones sans fil. Le critère OR correspondant à l'astrocytome (une tumeur de cellule nerveuse astrocyte), de catégorie III-IV, était de 1,7, de 1.5 et à nouveau de 1,5. Les OR ont augmenté au cours de la période de latence, avec les évaluations les plus élevées au-delà de 10 années qui ont suivi la première utilisation. Les OR inférieurs ont été trouvés pour la catégorie d'astrocytome de catégorie 1-II ; aucune association n'a été trouvée avec les tumeurs des glandes salivaires, ni avec le cancer des testicules ou avec le lymphome non-hodgkinien, bien que l'association avec ce dernier, de type cellulaire T, ne puisse pas être écartée.

Dans un autre revue regroupant 18 études sur les tumeurs de cerveau [10], deux cohortes et 16 études cas-témoins, les résultats prouvent que l'utilisation de téléphone portable pendant plus de 10 années, donnent un modèle cohérent d'un risque accru pour le neurome acoustique et le gliome (une tumeur qui commence dans une cellule gliale), et le risque est le plus élevé du côté du cerveau qui est en contact avec le téléphone portable.

Le plus grand risque de manifestation de gliome, avec l'utilisation de téléphone portable pendant plus de dix années, a été confirmé par d'autres scientifiques dans une étude cas-témoins sur une de population vivant dans trois régions de l'Allemagne : le critère odds ratio ou OR, était de 2,2 [11].



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