Un groupe de scientifiques souligne lundi 23 mars les dangers des champs électromagnétiques, et notamment de la technologie pour les téléphones sans fil.
"Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l'observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques", soulignent quatre professeurs, dans une déclaration publiée à l'occasion d'un colloque au Sénat sur l'enjeu sanitaire des technologies sans fil.
Cette déclaration réunit l'Allemand Franz Adlkofer, coordinateur du projet de recherche européen Reflex (12 équipes dans 7 états membres), le Français Dominique Belpomme (cancérologue), ainsi que les Suédois Lennart Hardell (cancérologue) et Olle Johansson (département de neurosciences du Karolinska Institute).
"Un nombre croissant de malades"
Ces scientifiques pointent "un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques". "On ne peut exclure chez eux l'évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers", écrivent-ils. Pour eux, cette intolérance pourrait "être à l'origine d'un problème de santé publique majeur" et il y a urgence à appliquer le principe de précaution.
Les technologies sans fil et les champs électromagnétiques pulsés sont accusés régulièrement d'avoir des conséquences sur la santé, même si le débat scientifique reste ouvert sur le sujet.
Les Français veulent davantage de régulation
L'opinion publique française réclame une plus grande régulation. 80% des personnes interrogées sont favorables (45% tout à fait, 35% plutôt) à ce que le gouvernement réglemente davantage le développement des antennes relais, selon une enquête BVA réalisée à l'initiative des associations Agir pour l'environnement et Priartem.
16% n'y sont pas favorables (pas du tout 8%, plutôt pas 8%), et 4% ne se prononcent pas (sur 1001 personnes interrogées par téléphone les 13/14 mars selon la méthode des quotas).
La France, commentent les associations, dispose d'une réglementation "particulièrement laxiste" avec des normes d'exposition maximales plus élevées que nombre de pays européens.
Principe de précaution
Elles demandent l'application du principe de précaution et une baisse "très significative" des valeurs d'exposition maximales aux champs électromagnétiques des antennes relais, "comme le réclame le Parlement européen".
Les seuils d'exposition sont fixés en France à 41, 58 ou 61 volts par mètre selon les fréquences (900 MHz, 1.800 MHz ou 2.100 MHz). Les associations réclament que la valeur d'exposition chronique soit fixée à 0,6 V/m.
Une table ronde sur les effets potentiels des téléphones mobiles et des antennes relais sur la santé sera organisée par le ministère de la Santé le 23 avril, à la demande du Premier ministre.
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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20090323.OBS0278/?xtmc=antennesrelais&xtcr=2
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Voir également :
- Colloque au SENAT - Electro-hypersensbilité (EHS) : VIDEO de l'appel des scientifiques européens - 23/03/2009
- Résolution du Parlement européen - Textes adoptés au 04/09/2008
"Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l'observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques", soulignent quatre professeurs, dans une déclaration publiée à l'occasion d'un colloque au Sénat sur l'enjeu sanitaire des technologies sans fil.
Cette déclaration réunit l'Allemand Franz Adlkofer, coordinateur du projet de recherche européen Reflex (12 équipes dans 7 états membres), le Français Dominique Belpomme (cancérologue), ainsi que les Suédois Lennart Hardell (cancérologue) et Olle Johansson (département de neurosciences du Karolinska Institute).
"Un nombre croissant de malades"
Ces scientifiques pointent "un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques". "On ne peut exclure chez eux l'évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers", écrivent-ils. Pour eux, cette intolérance pourrait "être à l'origine d'un problème de santé publique majeur" et il y a urgence à appliquer le principe de précaution.
Les technologies sans fil et les champs électromagnétiques pulsés sont accusés régulièrement d'avoir des conséquences sur la santé, même si le débat scientifique reste ouvert sur le sujet.
Les Français veulent davantage de régulation
L'opinion publique française réclame une plus grande régulation. 80% des personnes interrogées sont favorables (45% tout à fait, 35% plutôt) à ce que le gouvernement réglemente davantage le développement des antennes relais, selon une enquête BVA réalisée à l'initiative des associations Agir pour l'environnement et Priartem.
16% n'y sont pas favorables (pas du tout 8%, plutôt pas 8%), et 4% ne se prononcent pas (sur 1001 personnes interrogées par téléphone les 13/14 mars selon la méthode des quotas).
La France, commentent les associations, dispose d'une réglementation "particulièrement laxiste" avec des normes d'exposition maximales plus élevées que nombre de pays européens.
Principe de précaution
Elles demandent l'application du principe de précaution et une baisse "très significative" des valeurs d'exposition maximales aux champs électromagnétiques des antennes relais, "comme le réclame le Parlement européen".
Les seuils d'exposition sont fixés en France à 41, 58 ou 61 volts par mètre selon les fréquences (900 MHz, 1.800 MHz ou 2.100 MHz). Les associations réclament que la valeur d'exposition chronique soit fixée à 0,6 V/m.
Une table ronde sur les effets potentiels des téléphones mobiles et des antennes relais sur la santé sera organisée par le ministère de la Santé le 23 avril, à la demande du Premier ministre.
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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20090323.OBS0278/?xtmc=antennesrelais&xtcr=2
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Voir également :
- Colloque au SENAT - Electro-hypersensbilité (EHS) : VIDEO de l'appel des scientifiques européens - 23/03/2009
- Résolution du Parlement européen - Textes adoptés au 04/09/2008
Les technologies sans fil et les champs électromagnétiques pulsés sont accusés d'avoir des conséquences sur la santé, même si le débat scientifique reste ouvert (Sipa)